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Un altro volto

Vattene
da qui.

Qualcuno mi sveglierà
da questo misero
sogno.

E s'addormenta
per sempre ciò
che mi lascia sognare in un giorno
in cui aprirò gli occhi.

 

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1 commenti     1 recensioni    

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1 recensioni:

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  • Ferdinando il 29/01/2017 02:26
    molto bella... complimenti.

1 commenti:

  • Vincenzo Capitanucci il 07/08/2011 10:13
    Svegliatemi solo... quando il mio sogno sarà realtà...

    bellissima Sergio... mi ha riportato in mente questo di Isidore Ducasse... dai canti di Maldoror... sentila bellezza di queste parole... anche se Tu ami poesie molto brevi... e Ti capisco..

    Là, dans un bosquet entouré de fleurs, dort l'hermaphrodite,
    profondément assoupi sur le gazon, mouillé de ses pleurs.
    La lune a dégagé son disque de la masse des nuages,
    et caresse avec ses pâles rayons cette douce figure d'adolescent.
    Ses traits expriment l'énergie la plus virile, en même temps
    que la grâce d'une vierge céleste. Rien ne paraît naturel en lui,
    pas même les muscles de son corps, qui se fraient un passage
    à travers les contours harmonieux de formes féminines.
    Il a le bras recourbé sur le front, l'autre main appuyée contre la poitrine,
    comme pour comprimer les battements d'un cœur fermé à toutes les confidences,
    et chargé du pesant fardeau d'un secret éternel.
    Fatigué de la vie, et honteux de marcher parmi des êtres qui ne lui ressemblent pas,
    le désespoir a gagné son âme, et il s'en va seul, comme le mendiant de la vallée.
    Comment se procure-t-il les moyens d'existence?
    Des âmes compatissantes veillent de près sur lui, sans qu'il se doute de cette surveillance,
    et ne l'abandonnent pas : il est si bon! il est si résigné !
    Volontiers il parle quelquefois avec ceux qui ont le caractère sensible,
    sans leur toucher la main, et se tient à distance, dans la crainte d'un danger imaginaire.
    Si on lui demande pourquoi il a pris la solitude pour compagne,
    ses yeux se lèvent vers le ciel, et retiennent avec peine une larme de reproche contre la Providence ;
    mais, il ne répond pas à cette question imprudente, qui répand,
    dans la neige de ses paupières, la rougeur de la rose matinale...

    Dors... dors toujours ; mais, n'ouvre pas tes yeux. Ah! n'ouvre pas tes yeux!
    Adieu, hermaphrodite! Chaque jour, je ne manquerai pas de prier le ciel pour toi
    (si c'était pour moi, je ne le prierai point). Que la paix soit dans ton sein!...

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